samedi 18 octobre 2008

Touches multimédia sous linux

Pour activer les touches multimédia sur mon portable, j'ai premièrement du identifier leur code en lançant xev. Cela m'a donné le code 160 pour la touche mute, 174 pour Vol- et 176 pour Vol+.
Une fois xbindkeys installé, il va falloir créer le fichier ~/.xbindkeysrc :
xbindkeys --defaults > ~/.xbindkeysrc

Ceci permet d'avoir un fichier avec quelques exemples, bien que ça ne soit pas indispensable.

Pour affecter les touches aux commandes il suffit d'éditer le fichier ~/.xbindkeysrc comme ceci :

#------------------
# Toggle mute
"amixer -c 0 sset Master toggle"
c:160

# Vol +
"amixer -c 0 sset Master 1+"
c:176

#Vol-
"amixer -c 0 sset Master 1-"
c:174
#------------------
Cette configuration va permettre d'activer et désactiver le son (toggle), d'augmenter et de diminuer le volume. On peut également imaginer d'attribuer les touches "next" "prev" "play" "stop" à son lecteur de musique.

Pour que ces associations fonctionnent, il faut lancer xbindkeys. On peut par exemple l'ajouter aux applications lancées par le gestionnaire de fenêtre au démarrage.

vendredi 10 octobre 2008

Réalisation de circuits imprimés - Gravure

J'utilise une solution d'acide chlorhydrique et d'eau oxygénée pour graver le cuivre. Ces produits sont un peu plus dangereux que le perchlorure de fer, mais ne tachent pas et sont plus rapides. Il faut effectuer la gravure à l'extérieur car elle produit un fort dégagement gazeux (d'ailleurs, même l'ouverture de la bouteille d'acide chlorhydrique doit se faire à l'extérieur, pour la même raison). Veillez à vous protéger les mains (gants), les yeux (lunettes) et la peau en général.

Ma solution est composée de 20% d'acide chlorhydrique à 32% (10 molaires) et de 20% d'eau oxygénée à 35% (130 volumes). Versez toujours l'acide dans l'eau et pas le contraire.
Il n'est pas nécessaire de faire une grande quantité de solution, par exemple 25ml de HCl, 25ml de H2O2 et 75ml d'eau suffisent (pour autant que la plaque soit complètement immergée). Si la réaction s'arrête et qu'il reste du cuivre à dissoudre, vous pouvez ajouter un peu d'eau oxygénée et ça va repartir. Si certains endroits ne veulent toujours pas se dissoudre, vous pouvez aider à l'aide d'une brosse à dents usagée.

Une fois la gravure terminée, rincez à l'eau. Pour enlever le toner (méthode PNP Blue) ou le photoresist (méthode UV), utilisez de l'acétone. Ensuite, il est bien de protéger le cuivre à l'aide d'une laque, par exemple Kontakt Chemie Lötlack SK10.

Il ne reste plus qu'à percer le circuit (si vous n'utilisez pas que des composants smd). Une mini-fraiseuse montée sur un support (pour en faire une mini perceuse à colonne) convient bien (Dremel,...). Il est préférable d'utiliser des mèches en métal dur, les mèches en HSS s'usant rapidement. Par contre, ces mèches sont très cassantes, il faut être délicat. Vous pouvez en trouver sur eBay à de très bons prix (comparé aux quincailleries suisses).
Des trous de 0.6mm conviennent bien aux petites diodes et résistances, vérifiez la taille nécessaire avant de percer..

Réalisation de circuits imprimés - Exposition UV

Ceci est la méthode traditionelle de réalisation de circuits imprimés. Il faut premièrement créer un masque (feuille transparente imprimée) pour ensuite exposer la résine photosensible présente sur le cuivre (plaque présensibilisée ou photoresist en spray). Les parties exposées seront dissoutes lors du développement de la résine, ce qui permettra de dissoudre le cuivre qui n'est plus protégé par la résine (attaque chimique).

Il vous faudra une imprimante et du papier transparent adapté, une insoleuse (lampe UV, solarium...), du révélateur (solution de soude caustique) et bien sûr une plaque cuivrée, présensibilisée.

J'utilise un cadre photo A4 pour plaquer le masque à la plaque présensibilisée. La source UV est un petit solarium pour visage.

J'ai mesuré la lumière transmise à travers le verre, le papier transparent, le toner. On remarque que le toner bloque les UV et que le papier transparent et le verre y sont transparents (du moins aux UV proches, 300-400nm).
En superposant deux couches de toner (deux papiers transparents avec la même impression), l'opacité est pratiquement totale. Une seule couche est néanmoins suffisante, et simplifie les choses.

Pour insoler, il suffit de placer le cadre photo contenant la plaque et le masque devant la lampe UV. Dans mon cas, l'exposition à une distance de 15cm entre le solarium et le cadre photo durant 3min convient bien. Pour déterminer la durée optimale d'insolation, vous pouvez placer un carton devant la plaque lors de l'insolation et le déplacer d'un cm toutes les 30 secondes. Ceci donnera des zones exposées à des durées différentes. Il suffit de développer la résine et d'observer quel temps donne le meilleur résultat.

Le développement se fait en trempant la plaque exposée dans une solution de soude caustique (NaOH). Ceci va dissoudre les zones exposée aux UV.
J'utilise une solution à 10g/l (par exemple 1g de NaOH et 100ml d'eau) placée dans un récipient en plastique. Il faut mettre les grains de NaOH dans l'eau (et non pas l'eau sur les grains) puis remuer. La soude est un produit dangereux (base), attention aux mains (gants), aux yeux (lunettes), et à la peau en général.
La développement dure quelques dizaines de secondes. Attendez que toute la résine exposée soit dissoute, puis rincez le circuit à l'eau.
L'élimination de la soude doit se faire de manière adéquate. Il est possible de la neutraliser avec de l'acide chlorhydrique (qui sera utilisé pour graver le cuivre).

Réalisation de circuits imprimés - transfert PNP Blue

Une méthode pour créer le masque de gravure (protection des zones de cuivre ne devant pas être gravées) consiste à imprimer le typon sur une feuille spéciale (PNP Blue) à l'aide d'une imprimante laser et ensuite de transférer le toner sur le cuivre avec un fer à repasser.

Si vous avez le choix entre cette méthode et l'exposition UV, préférez la deuxième, elle est plus fiable et plus précise.

L'avantage de cette méthode est qu'il n'y a pas besoin de résine photosensible sur le cuivre, de produits chimiques pour développer la résine et d'insoleuse (lampe UV). Par contre, il n'est pas facile d'obtenir de très bons résultats (surtout pour les pistes et espaces minces).

Premièrement, il faut imprimer le typon sur le PNP Blue. Pour cela, l'idéal est d'imprimer une première fois sur une feuille blanche et d'ensuite coller (ruban adhésif) un morceau de PNP Blue là où le typon est imprimé. La partie rugueuse du PNP Blue doit être dessus (l'impression doit se faire sur le côté rugueux). Ensuite, il suffit de réintroduire la feuille dans l'imprimante et de lancer l'impression. Une fois imprimé, découper le PNP Blue pour le détacher de la feuille.

La plaque (avec une couche de cuivre non présensibilisée) doit être bien préparée avant de transférer le toner.
Pour découper la plaque on peut utiliser une scie ou alors créer une amorce à l'aide d'un cutter des deux côtés de la plaque pour pouvoir la casser le long de cette amorce.
Une fois découpée, la plaque doit être ébavurée (lime, papier de verre) afin qu'il n'y ait rien qui dépasse de la surface de cuivre (ce qui créerait un espace entre la feuille de PNP Blue et le cuivre, donc le toner ne se déposerait pas). Ensuite, le cuivre devra être nettoyé, par exemple à l'aide d'une éponge qui gratte et de savon vaisselle. Une fois propre, il faut absolument éviter de toucher le cuivre avec les doigts.

Enfin, on peut transférer le toner sur la plaque. Pour ce faire, placez la feuille de PNP Blue sur la plaque, le toner contre la plaque. Il est préférable de placer une feuille de papier sur le PNP Blue afin d'éviter les frottements du fer à repasser. La température du fer se situe aux alentours d'acrylique - soie. Il faudra repasser durant 1 à 5 min. Faites plusieurs essais afin de déterminer la température et le temps optimaux.

Lorsque le transfert est terminé (il faut se fier à la durée de repassage), refroidissez le tout sous l'eau courante et lorsque le tout est froid, retirez délicatement la feuille de PNP Blue. S'il y a des zones où le toner ne s'est pas déposé, vous pouvez corriger à l'aide d'un marqueur indélébile.

samedi 4 octobre 2008

EeePC 901 Linux


Mon nouveau jouet : un Asus eee 901, avec 20Go de disque solid-state (version linux). Sur la photo, l'eee 901 est posé sur un DELL 15.4".

J'ai remplacé le système d'exploitation Xandros de base (qui était à moitié en anglais et en chinois) par eeebuntu. Apparement, c'est la distribution la mieux adaptée à ce PC (en comparaison avec eeexubuntu, ubuntu-eee, etc.).

Certes, ubuntu est plus lent au démarrage que Xandros pour eee, mais beaucoup plus flexible (et moins buggée ?). Et qu'est-ce que c'est sympa Compiz..!

Voici les quelques étapes nécessaires afin de mener à bien cette réinstallation :
  1. Télécharger l'iso d'eeebuntu : http://www.eeebuntu.org
  2. Transférer l'iso sur clé usb à l'aide de unetbootin
    1. Il est peut-être nécessaire de fomater la clé (mkfs.vfat -F 32 /dev/sdXy) et ensuite de la rendre bootable (syslinux -s /dev/sdXy). La clé ne doit pas être montée pour exécuter ces commandes.
  3. Insérer la clé usb dans l'eeepc éteint, et appuyer sur ESC lors du démarrage, ce qui permettra de choisir la clé usb pour démarrer.
  4. L'intallation se passe comme sur un pc traditionnel. Il est préférable de créer des partitions en format ext2 et de ne pas créer de partition de swap, afin de ne pas user prématurément les ssd (solid-state disk).
  5. Sur le 901, le réseau ne fonctionne pas dès l'installation, il faudra suivre ces instructions pour le faire fonctionner. Si le réseau fonctionne tout de suite, il faudra plutôt suivre ces instructions.
  6. Pour encore préserver le ssd, voici comment mettre les fichiers temporaires en RAM.
  7. Et un dernier forum pour éviter que le pc plante lorsque l'on appuie sur Fn-F2 par exemple.
En espérant n'avoir rien oublié..

mardi 23 septembre 2008

Code des couleurs (résistances)


Voici un aide-mémoire pour le code des couleurs des résistances. N'en ayant pas trouvé de joli sur le net, j'en ai dessiné un.

Le coefficient de température n'est pas toujours indiqué.

lundi 18 août 2008

Réalisation de circuits imprimés - dessin

Pour dessiner mes circuits imprimés, j'utilise le logiciel libre Kicad. Un tuto se trouve ici, je vous conseille de le lire pour commencer à dessiner rapidement.

Pour l'électronique, une unité de mesure très pratique est le "mil". Il correspond à un milième de pouce, c'est-à-dire 25.4µm. Les pattes des composants DIP sont espacées de 2.54mm, donc 100mil.

Lors du routage (dessin du circuit), il faut faire attention à ne pas dessiner des choses que l'on n'arrive pas à faire (pistes trop fines ou pas assez espacées). Une bonne chose est de dessiner un circuit comprenant des lignes de plus en plus proches et d'autres de plus en plus fines afin d'avoir une idée de ce qu'il est possible de faire (en réalisant le circuit bien sûr..).

Les pistes qui laisseront passer beaucoup de courant devront logiquement être plus larges et les pistes ayant une grande tension entre elles devront être assez espacées. J'ai créé un petit fichier pdf résumant tout cela.

Pour imprimer le typon, j'utilise la fonction "Tracer" (et non pas imprimer), qui va générer un fichier postscript (.ps). Ensuite, j'imprime le fichier ps soit sur le transparent, soit sur une feuille de PNP Blue pour pouvoir transférer le typon sur le cuivre.

dimanche 17 août 2008

Réalisation de circuits imprimés

Un circuit imprimé se fabrique en plusieurs étapes :
  1. Dessin du typon (généralement à l'aide d'un logiciel dédié)
  2. Transfert du typon sur le cuivre. Possible par transfert du toner sur le cuivre ou par exposition d'une couche photosensible à l'aide de lumière UV.
  3. Gravure du cuivre (chimique)
  4. Perçage des trous
D'autres méthodes existent également. En disposant d'une fraiseuse CNC par exemple, on peut directement graver le cuivre, mécaniquement.